Destiné aux étudiants d’écoles d’ingénieurs en agroalimentaire, le concours Ecotrophelia permet à chaque édition depuis 1999 de mettre la lumière sur de nouveaux produits innovants pensés pour inventer l’alimentaire de demain. Cette année, Alice Cariou (e-artsup promo 2022) a justement fait partie d’une équipe ayant pu se frayer un chemin jusqu’à la grande finale du concours qui se déroulait à Nancy du 22 au 24 juin dernier. En compagnie d’étudiants de l’école Sup’Biotech (également membre du Groupe IONIS), l’étudiante de 4e année faisait ainsi office de responsable design de Lég’Gloutons, une gamme de raviolis pensés pour réconcilier les enfants avec les légumes. Une expérience riche en enseignements !
Alice Cariou a représenté e-artsup lors du concours Ecotrophelia 2021
Comment t’es-tu retrouvée impliquée sur le projet ?
Alice Cariou : L’école nous avait envoyé un mail présentant la démarche de l’équipe qui souhait justement recruter un membre venant d’e-artsup pour s’occuper du design. Comme le projet s’adressait aux enfants et que l’univers que Leg’Gloutons souhaitait mettre en place me correspondait, cela m’a tout de suite intéressée et j’ai décidé de postuler. J’ai passé un entretien avec l’équipe et j’ai été prise !
Le logo final et, en dessous, ses ébauches
Être la seule designer de l’équipe devait être une sacrée responsabilité, non ?
Comme j’avais neuf coéquipiers qui comptaient sur moi pour m’occuper de la communication, il ne fallait pas les décevoir ! (rires) Évidemment, quand on est la seule graphiste au sein d’une équipe composée d’ingénieurs, il est parfois nécessaire d’expliquer certaines choses, comme quand telle ou telle demande n’est pas possible ou quel travail nécessite plus de temps que ce que l’on peut penser quand on ne connaît pas forcément le processus. Heureusement, mes camarades étaient toujours partants pour discuter du projet sur lequel ils travaillaient déjà depuis plusieurs mois – à mon arrivée, ils avaient déjà le nom et le principe des ravioles de légumes. Nous échangions très souvent ensemble et ils me donnaient leurs retours, leurs avis. C’était toujours très constructif.
Glouti, la mascotte, a également connu plusieurs évolutions
Pour Lég’Gloutons, tu as aussi bien travaillé sur l’identité de la marque que sur le packaging, la création de la mascotte ou encore les supports de communication…
C’est vrai ! Et même si, en 3e année à e-artsup, j’avais déjà pu réaliser un projet autour du packaging, c’était loin d’être aussi professionnel. Là, il y avait vraiment tout à penser ! La première étape, pour enclencher la communication, a été de réaliser le logo et de définir la charte graphique. Par contre, c’est bien le packaging qui a nécessité le plus de temps : comme il s’agissait d’une gamme de produits alimentaires, il y avait beaucoup d’éléments techniques et obligatoires à placer et surtout pas n’importe où. L’aspect graphique devait également plaire à l’équipe, avec un rendu très pro car l’objectif final était la commercialisation du produit. La finale d’Ecotrophelia a donc été le fruit de plusieurs mois d’efforts et de concertation, avec une grande attention portée à chaque détail. Cela m’a permis d’apprendre beaucoup sur l’agroalimentaire, ses contraintes, ses réglementations… J’ai heureusement pu parfois compter sur l’aide de l’équipe pour m’assister face à la quantité de choses à faire en même temps : je transmettais alors la charte graphique, leur expliquais comment l’utiliser puis, ensuite, supervisais ce qu’ils avaient fait. Je pense notamment à Coralie Benel, qui m’a souvent aidée et permis de prendre du recul quand je passais énormément de temps sur un même sujet. Cette facette-là était aussi très intéressante et formatrice !
